Travaillant principalement sur un échafaudage extérieur, le façadier se situe à la croisée du gros œuvre et des finitions. Il intervient sur l’ensemble des travaux liés aux façades en assurant leur imperméabilité et leur finition à travers l’application d’enduits de couverture.
Grâce à une machine à malaxer, il prépare ses mortiers avant de les projeter sur les murs. Son rôle ne se limite pas aux enduits : il prend également en charge le ravalement, l’isolation, le bardage et la peinture des façades. Il est aussi responsable des éléments de décoration et d’isolation.
Exerçant en extérieur, le façadier doit posséder une bonne résistance physique. Son métier englobe diverses tâches essentielles, notamment la pose d’enduits hydrauliques, le calfeutrement, la protection et l’étanchéité des façades, ainsi que l’installation de bardages et de façades rideaux.
Le métier de façadier a ouvert de nouvelles opportunités d’emploi dans le secteur de la construction. Autrefois, les maçons appliquaient le plâtre manuellement, mais l’arrivée du pistolet à peinture a fait émerger cette spécialisation.
Positionné entre le gros œuvre et les finitions, le façadier joue un rôle essentiel dans tous les travaux liés aux façades. Grâce aux enduits prêts à l’emploi, il assure l’imperméabilisation et la finition des murs extérieurs. Son expertise s’étend de la rénovation à l’isolation, en passant par le bardage et la peinture.
Ce métier exige une bonne condition physique et un goût pour le travail en extérieur. Avec la montée en puissance de l’isolation thermique par l’extérieur, la demande pour les façadiers ne cesse d’augmenter, faisant de cette profession un choix d’avenir
Le façadier prépare et applique des enduits composés de liants hydrauliques ou synthétiques afin de protéger et embellir les façades. Il peut également être amené à réaliser des travaux de ravalement en maçonnerie. En complément, il intervient sur des ouvrages d’étanchéité pour les murs enterrés ainsi que sur certains travaux de plâtrerie
Sur ses chantiers, le façadier réalise des travaux de protection et de rénovation des façades en appliquant des enduits à base de liants hydrauliques ou synthétiques. Il utilise également des revêtements d’imperméabilisation à base de polymères pour renforcer l’étanchéité des surfaces.
Ses principales interventions incluent :
Le bardage de façades consiste à poser des clins ou des panneaux, avec ou sans ajout d’un isolant. Cette technique ne concerne pas les façades-rideaux. Elle inclut également les travaux de vêture ainsi que les interventions complémentaires liées à l’installation de matériaux ou produits destinés à assurer l’isolation thermique du bâtiment.
Le façadier peut être amené à réaliser des façades-rideaux. Dans cette activité est comprise la mise en place des éléments de remplissage et de réalisation de façades d’après les techniques de vitrage extérieur collé ou de vitrage extérieur attaché.
L’assurance décennale fait partie des garanties obligatoires en construction. Elle protège la solidité des ouvrages et couvre les dommages pouvant survenir jusqu’à dix ans après la livraison d’un chantier.
Tous les professionnels du bâtiment doivent y souscrire avant le début des travaux. Elle vise à sécuriser à la fois le client et le constructeur contre d’éventuels défauts ou malfaçons. Cette obligation concerne l’ensemble des acteurs du secteur : maîtres d’œuvre, architectes, artisans et promoteurs immobiliers.
En cas de sinistre, une déclaration doit être envoyée à l’assureur par lettre recommandée avec accusé de réception dans un délai de cinq jours. Cependant, si le client a souscrit une assurance dommages-ouvrage, il n’aura aucune démarche à entreprendre, son assureur se chargeant directement des formalités.
L’assureur vérifiera ensuite :
Un expert sera mandaté pour évaluer le coût des réparations, et la franchise prévue dans votre contrat restera à votre charge.
L’assurance décennale garantit la réparation des dommages survenant après la fin des travaux. Elle évite aux différentes parties concernées de devoir attendre une décision des tribunaux. Comme son nom l’indique, l’assurance décennale est valable pour une durée de 10 ans. Appliquée au métier de façadier, elle concerne les travaux d’imperméabilité de façade ainsi que tout ce qui pourrait nuire à la solidité de l’ouvrage (qu’il s’agisse d’une construction neuve ou d’une rénovation) : des murs qui deviennent instables par exemple, ou qui commencent à s’effriter de manière inquiétante en raison du travail effectué sur l’isolation thermique. Notez que les défauts d’ordre esthétique ne sont pas couverts par l’assurance décennale.
Vous êtes un charpentier participant à divers projets de construction ? L’assurance décennale vous permet d’avoir une garantie en cas de sinistre. Elle s’étend sur une période de 10 ans à compter de la livraison de votre chantier. Elle vous permet ainsi d’éviter les poursuites et de travailler en toute légalité.
Sachez par ailleurs que cette assurance est obligatoire pour tout professionnel. En effet, l’article L241-1 du Code des Assurances vous oblige à y souscrire.
Avant d’apposer votre signature au bas d’un contrat, il est essentiel d’être sûr que ledit contrat est le meilleur possible pour vous. Pour cela, pas de secrets : il doit coller au plus près à vos besoins. Une bonne pratique consiste à commencer par identifier les assureurs se trouvant non loin du lieu où vous intervenez.
Renseignez-vous auprès de divers professionnels et comparez leur devis. Si tout cela est chronophage, confiez cette tâche à un courtier en assurances. Connaissant les principaux acteurs du marché et les avantages de leurs offres, il pourra vous proposer un contrat établi sur mesure. Vous n’aurez plus qu’à parcourir la liste des organismes qu’il vous proposera. Et c’est aussi lui qui se charge de toute la partie négociation ! Vous aurez alors la meilleure couverture décennale, au tarif le plus avantageux pour vous.
Si vous ne disposez pas au minimum de 3 ans d’expérience professionnelle dans l’activité, il vous sera un peu difficile d’obtenir une assurance. Toutefois, si vous venez de créer votre entreprise, vous pouvez justifier votre expérience par des fiches de paie ou des certificats de travail. Les critères peuvent varier d’une compagnie à une autre.
De manière générale, voici une liste des documents couramment demandés :
Pour justifier vos expériences, trois cas de figurent se présentent en général :
Pour le gros œuvre, vous devez avoir un minimum de 3 ans d’expérience. Si vous souhaitez assurer une pluriactivité, vous devez votre expérience dans les différents corps de métiers. Si votre société est créée il y a plus d’un an, mais est sans assurance, vous pouvez être amené à fournir des factures de travaux que vous aviez réalisés.
Dans le cas où votre société est déjà assurée, il suffira de fournir une attestation d’assurance et un relevé de sinistralité, le tout datant de moins de 3 mois. Vous pouvez les demander à votre assureur précédent ou actuel.
De nombreux critères entrent en compte pour déterminer le tarif d’une garantie décennale pour les travaux de façadier. Les tarifs varient d’une compagnie d’assurance à une autre.
Les critères suivants peuvent influencer le coût d’une garantie décennale pour votre activité :
« Assurance complète, protection durable, confiance assurée. »
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